Genre :
Tragédie
Auteur :
Eschyle
Dates et horaires :
Vendredi 18, samedi 19, dimanche 20, lundi 21 juin 1954
Lieu :
Grand théâtre romain
Traduction :
Texte français de Jean de Beer
Institution ou compagnie :
Spectacle officiel de la Comédie Française
Mise en scène :
Julien Bertheau
Arrangements décoratifs :
Olivier Descamp
Costumes :
Olivier Descamp
Réalisation des costumes :
Costumes exécutés dans les ateliers de la Comédie Française
Lumières :
Les éclairages ont été réalisés en collaboration
avec les services techniques de la Ville
sous la direction de Marcel Pabiou
Musique de scène :
André Jolivet
Direction musicale :
André Jolivet
Orchestre :
Orchestre du festival
Avec :
Maurice Escande : Okéanos
Jean Meyer : Hermès
Jean Davy : Héphaïstos
Jacques Eyser : Cratos
Jean-Pierre Jorris : Prométhée
Jacques Toja : Bia
Louise Conte : Asie
Yvonne Gaudeau : Callirhoe
Denise Noël : Iô
Henriette Barreau : Europe
Françoise Engel : Eurynome
Le prologue : Julien Bertheau
Programme ou affiche :
Programme Jacques Ravel
Commentaires :
Pas d’indication d’horaire
La roche de Prométhée est une architecture de fer qui surmonte l’espace scénique et Héraclès arrive en hélicoptère.
« En s’associant aux manifestations du Festival international d’art dramatique de Lyon-Charbonnières, la Comédie Française demeure fidèle à ses meilleures traditions : présenter, en dehors de son cadre habituel, mais avec les éléments les plus qualifiés de la troupe des Comédiens français, les œuvres caractéristiques de son répertoire ; participer à toute activité destiné à servir, sur le plan international, le rayonnement du théâtre ; collaborer à cette croisade de l’esprit créateur menée dans le domaine de la sensibilité universelle au seul bénéfice de certaine perfection humaine.
Hautes ont été nos ambitions ! C’est le Prométhée enchaîné d’Eschyle que la Comédie Française présente cette année au théâtre romain de Fourvière.
Repris par Jean de Beer, animé par Julien Bertheau, la vieille tragédie d’Eschyle doit bénéficier de l’éclat du renouveau. L’antique légende, toujours valable, de l’angoisse de l’homme en face de son propre génie, n’est-elle pas la suprême leçon que peut donner aux civilisations inquiètes l’une des plus vieilles institutions de notre pays, liée à l’histoire du généreux humanisme de la France ? »,
Pierre Descaves, Administrateur général de la Comédie Française, Juin 1954.
D’après Armand Zinsch, c’est la première fois que la Comédie-Française créait une œuvre en dehors de ses murs.
« Julien Bertheau a monté le Prométhée enchaîné dans une version claire et élégante de Jean de Beer. Il en a confié l’interprétation à ses camarades de la Comédie Française. On a particulièrement remarqué Denise Noël et le jeune tragédien Jean-Pierre Jorris. Quant à l’arrangement décoratif imaginé par M. Olivier Descamps, il a été très discuté. »France-Illustration n° 413, Août 1954.